Rechercher dans ce blog

dimanche 4 septembre 2016

SCOTT WALKER - Climate Of Hunter

Virgin ‎– 70245 pressage France
1984


A1Rawhide
A2 Dealer
A3 Track Three
A4 Sleepwalkers Woman
B1 Track Five
B2 Track Six
B3 Track Seven
B4 Blanket Roll Blues















Scott Walker c'est d'abord une voix, reconnaissable entre toutes. C'est aussi un univers, des univers, qui n'ont cessé d'évoluer tout au long de sa carrière. Depuis la pop légère des Walker Brothers au milieu des années 60 à sa collaboration récente avec le collectif de Drone Metal, Sunn O))), élaborant une musique expérimentale et sombre.
Vous l'aurez compris, Scott Walker est de ces artistes qui font du hors-pistes, empruntent des chemins tortueux, traversent des forêts épaisses et inquiétantes. Toujours est-il qu'il ne peut laisser indifférent, on aime ou on déteste.


Scott Walker Sings Jacques Brel 1981
album sorti en 1966 chez Smash Recrds
Né à Cleveland, aux Etats-Unis, émigré en Angleterre, Noel Scott Engel connaît la gloire avec The Walker Brothers, qui ne sont ni frères ni Walker : en 1966, The Sun Ain’t Gonna Shine Anymore devient un tube planétaire. Mais Scott est plus qu'un hit. Admirateur de Jacques Brel, ses interprétations sont exemplaires, au point de toucher un certain David Bowie, qui conservera cette influence jusque dans son dernier chef-d'oeuvre, Blackstar. Mais Scott est encore plus que ça, ses références vont du rock au cinéma de Bergman ou de Fellini, trouvent leurs sources dans les poètes de la Beat Generation. Il sait nous entraîner dans sa poésie noire, ses cauchemards, nous présenter ses démons.

Climate of Hunter est le onzième album solo de Scott Walker, et (presque) le seul édité pendant la décennie 80. Sorti en mars 1984, étrangement il atteint la 60ème place dans les charts anglais. Je dis étrangement, car à l'écoute de cet album, c'est presque un miracle qu'il en fut ainsi. En décalage avec une époque qui misait beaucoup sur les coupes de cheveux explosives et sur l'utilisation de synthés aux sons parfois déjà démodés, cet artiste nous expose un peu plus son intimité, son côté sombre au travers de huit morceaux dans lesquels sa personnalité transpire, profonde et sincère, dans une ambiance sombre et tendue. Cet album possède toutefois son côté pop, proche en cela des productions de The Nile et plus particulièrement de David Sylvian (ex Japan). Une pop élégante et ambitieuse qui ne laissera pas indifférent Jarvis Cocker (Pulp) et Neil Hannon (The Divine Comedy).
A noter la présence de Mark Knopfler sur le dernier titre, Blanket Roll Blues.

  • Bass Guitar – Mo Foster (tracks: A1 to A3, B1 to B3)
  • Keyboards – Brian Gascoigne (tracks: A2, A3, B1)
  • Percussion – Peter Van Hooke (tracks: A1 to A3, B1 to B3)

Aucun commentaire: