I Will Take You There / Rainmaker - Pressage français
1969
RCA 49.587
Prix moyen selon Record Collector Magazine : £15 ( environ 20€ )
Classique Rock , Vocal
Harry Nilsson ? Ce nom ne vous dit pas grand chose ? Voici un artiste malheureusement très peu connu du grand public. Même quand on entend ou quand on évoque son plus grand titre, Everybody’s Talkin (repris quelques temps après comme titre principal pour le film Macadam Cowboy, ce qui a d’ailleurs fait en grande partie le succès et la réputation de ce titre), on ne sait que rarement que c’est Harry Nilsson qui se cache derrière cette voix.
Homme d’un
humour et d’une personnalité très décalée, il ne va pas attendre
longtemps avant d’intriguer les grands musiciens de ce monde ! Car en
effet, son premier album Pandemonium Shadow Show, album très décalé par rapport aux exigences musicales de 1967, est déjà acclamé par John Lennon,
ce dernier l’aurait, d’après la légende, écouté des heures durant non
stop, rien que ça. Par la suite Harry Nilsson et John Lennon lieront une
grande amitié qui durera jusqu’à l’assassinat de ce dernier. Nilsson a
même hérité du surnom de Cinquième Beatles. Après une discographie bien
garnie, pas loin d’une vingtaine d’albums dont quelques chefs d’œuvres
(je ne peux que vous conseiller les albums Harry et Nilsson Schmilsson
entre autres), Nilsson nous quitte à son tour le 15 janvier 1994 des
suites d’une crise cardiaque.
Aujourd’hui j’aimerais vous parler du 45 tours I Will Take You There / Rainmaker
en particulier. Il s’agit de son quatrième 45 tours sorti en France en
Avril 1969. A savoir qu’après la sortie de la B.O du film Macadam Cowboy,
Harry Nilsson réalisait toujours des ventes plutôt confidentielles,
alors je vous laisse imaginer celles-ci avant la sortie de cette B.O. Le
single I Will Take You There contient
deux chef d’œuvres vocaux et autant vous dire que quand il s’agit de
pousser la voix dans les aiguës, Nilsson sait y faire.
Pour parler du
pressage en lui même, on est face à la beauté française par excellence
de la fin des sixties / début seventies. La pochette, d’une grande
qualité, est en carton épais avec ses deux rabats à l’arrière, comme on
savait si bien le faire à cette période, surtout chez les imprimeries
A.C.E.M. Si les pochettes modernes avaient encore leurs fameux rabats,
elles n’auraient rien perdu de leur charme. Et niveau sonore, comme nous
sommes face à de l’analogique d’époque, le son touche au sublime de par
sa puissance ! De plus, la voix claire de Nilsson en rajoute à toute
cette précision.
Un bien beau
single donc, même si, par chance, la côte de ce disque n’est pas élevée,
il reste tout de même plutôt rare à cause de la confidentialité de
l’artiste à l’époque, comme dit plus haut. Et même maintenant, en
convention ou chez les disquaires, vous arriverez à compter sur les
doigts d’une main les pros qui connaissent Nilsson. Ses premiers 45
tours pressages français ne seront pas faciles à réunir, mais ils sont
tous là, quelque part, il vous suffira juste d’être patient!
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